Une nouvelle qui est passé dans les actualités, mais que l’on n’a peut-être pas remarquée: la médicine (pour evidence based qu’elle soit, et la médecine bien appliquée) fait des victimes. Pas mal de victimes. C’est un livre récemment publié qui l’affirme: Peter GOTZSCHE, Deadly Medicines and Organised Crime: How Big Pharma Has Corrupted Healthcare – www.amazon.com/Deadly-Medicines-Organised-Crime-Healthcare/dp/1846198844
Deux textes pour appuyer cette thèse:
- Counting the hidden victims of medicine – www.newscientist.com/article/mg22129532-000-counting-the-hidden-victims-of-medicine/
- The Human Victims: Animal-based Medical Research – www.dlrm.org/resources/victims.htm
Deux explications épistémologiques bien à moi (hlr):
- Les publications evidence based s’appuient sur des tests positifs, et passent sous silence les expériences qui ont failli. Il n’y a pas de devoir de publication. Et le choix des thèmes d’investigation n’est pas non plus scientifique.
Ce qui donne la possibilité que x patients aient bien réagi au traitement expérimental, mais un multiple aient mal réagi ou pas régi du tout. On ne le saura jamais. - L’approche médical es avant tout chimique. Mais on ne fait attention qu’aux effets médicaux de cette chimie. Tandis qu’il y a bien plus que la chimie (inexistante avant disons 1880) et bien plus de conséquences de cette chimie que les médicales.